Encore une nuit sans lune et le vent qui soufflait fort, les rideaux qui tanguaient puis Monsieur Sommeil qui tardait à venir.
Des projets qui fusaient, remises en questions en bataille, des tourbillons qui dansaient fièvreusement dans ma caboche.
Il faut que ça change.
Enfermée dans une bulle, la vision de l'extérieur m'est trop floue. Il est ce loup qui effraie mes nuits.
J'essayais de comprendre comment j'ai pu en arriver là, là où j'ai élu cette bulle comme territoire permanent. Elle est ma douleur et mon apaisement et le monde extérieur, ma plaie qui s'élargit au fil du temps.
Il faut que ça change.
Seulement, où trouver le courage nécessaire à ce lourd accomplissement ?
Et je m'endormais, me laissant bercer par ces rêves de l'autre réalité.
à 20:04